C’est chez elle, dans son salon, là où ses bijoux prennent corps, qu’Ingrid me reçoit. Les mains occupées à façonner, transformer et assembler des éléments éclectiques et singuliers, fruits d’une chine assidue et d’un brin de chance, elle m’explique qu’elle préfère donner une seconde vie à d’anciens bijoux que d’en créer de toute pièce. Ce mode de production artisanal associé à son imagination débordante lui permettent de réaliser des modèles uniques ou de petites séries qui font l’objet de toutes les convoitises. La regardant ainsi s’affairer, je suis fascinée par la méticulosité dont elle fait preuve et par les merveilles qui en découlent.