Elodie

Maréchal-ferrant

C’est au sein de sa structure équestre que je retrouve Elodie. Je suis accueillie par des hennissements provenant des stalles au bois quelque peu éprouvé et dont émanent de subtils parfums de foin et de fumier. La maréchal ferrant doit aujourd’hui changer les fers d’un âne dont les pieds sont particulièrement abîmés. Maniant le cure-pied et le brochoir d’une main de maître, elle fait preuve d’une patience infinie et déploie des capacités physiques qui forcent l’admiration pour mener à bien les soins portés à l’équidé. Spectatrice de cet artisanat ancestral d’ordinaire attribué aux hommes, je suis marquée par l’humilité et l’amour des chevaux démontrés par Peggy et immortalise, image après image, cet instant, ces gestes qui se transmettront, je l’espère, des années encore.