Pour leur ouvrage, alors que certaines artisanes optent pour la chaleur d’un salon ou la discrétion d’un sous-sol, d’autres choisissent la fonctionnalité et l’unicité d’un atelier. C’est le cas de Peggy qui m’accueille dans son atelier-boutique installé aux abords de sa maison. La porte à peine franchie, des effluves ambrées, de musc et de fleurs poudrées embaument l’espace aménagé avec goût. On s’y sent bien. Elle m’évoque son passé dans l’industrie pharmaceutique et les normes d’hygiène très exigeantes qui pousse une activité artisanale comme la sienne à se réinventer sans cesse. Dans le laboratoire attenant qui lui permet de réaliser des démonstrations publiques, elle me parle de ses techniques de saponification, de son choix de créer des produits qui respectent la peau, et du travail qu’elle a entrepris avec sa graphiste pour mettre en image les valeurs qu’elle défend au travers de son travail artisanal. Tout au long de cette visite, je tente moi aussi de rendre justice à ce métier méconnu en en capturant l’essence.